mardi 28 octobre 2008

PERAV IS DEAD


Apologie de la lose Pérav : Lacansistance, c’est Epav.

Xavier et Olivier ne travaillent plus ensemble depuis le spéculoscope en décembre 2003. Ils avaient besoin de remplir leurs besaces, de braconniers.

Xavier ; plus on le voit, plus il est riche. Il veut prétendre et fonctionne essentiellement à la préparation de grands évènements (un opérav au Grand Théâtre de Bordeaux, une onde radio : Rictus FM, une PERAV Gallery, un canicross chez lui, Wikipédia).

Olivier a plutôt choisi la discrétion pour exercer son influence. Il a abandonné la course à l’art et préfère écrire des livres et aider à la production de vinyles puisque voilà 4 ans donc depuis 2004 qu’il a rencontré un des personnages musicaux les plus intéressants du rock bordelais accompagné du all band garage de Bordeaux. Sinon il peint chez lui. Olivier confirme un certain dégoût pour le non-art total. Il restera dans sa retraite gazonnée.

Notre milieu ne parle pas de nous et nous nous ne parlons que d’eux, c’est comme ça. Péravprod s’arrête au Spéculoscope de prendre la dimension qu’ils occupés. Beaucoup d’initiatives laborieuses ont occupé la place, rien n’a vraiment changé. Enormément de protagonistes péravprodien sont devenus infréquentables. La médiocrité s’est instaurée. Epav exerce plutôt son influence que son autorité au sein d’un réseau plus ambitieux, ils veulent fréquenter les dieux, sans promesses, en faire partie, banalement, comme si c’était normal d’être au sommet, tout le temps. Pérav n’acceptera pas la médiocrité. Sortir de tous ces réseaux pompeux. Quitte à être totalement de l’ombre. Poser son logo. Etre et rester un mythe, une œuvre d’art, une marque qui expire en 2012. On sera à vendre, la marque sera à vendre, on ne sait ni comment, ni par qui. Un mécène, un collectionneur, l’institution c’est trop moche, l’institution a été un mode d’identification, maintenant c’est un marché. Pérav doit imposer un système ou les entités n’ont plus le choix que de s’engager au pré et au prix des autres. Ce qui n’était pas dans le programme initial. On travaille rarement et personne ne s’intéresse au devenir des grands chantiers des pérav, pas de cadeaux, pas de piéta. Poérav veut porter des noms que seule l’éthique entourera. Epav c’est chamanique, c’est un désastre artistique. Epav veut que ça saigne, que ça critique. La démarche en elle-même a encore de beaux jours, comme la médiocrité, c’est beau une démocratie subventionné qui rame. Les certitudes ne sont jamais chamboulées et les temps changent. Le grand projet sera d’être indépendant. Ni mange boule, ni une grosse enculée, ni une langue de poche, mais à l’heure actuelle les grands chantiers et les grands projets n’ont pas de puissance mais d’ici 2012 la moitié du chemin reste à parcourir. Les synergies sont confuses et divisées, peu d’espoir de voir les deux entités exercés ensembles, mais ils exercent autorité et influence tout à tour avec des gens qu’il est nécessaire de diviser. L’histoire Pérav n’est pas un exemple, des actes de trahisons, transformées par les ambitions ont fait terriblement de tort à la trajectoire péravprodienne.
A chacun d’exercer son influence au sein de pérav, d’apporter ses ressources, chacun son boulot (dixit :jfg). La pérav crée des supports d’expressions à un plus grand nombre, nous avons abandonné l’idée d’être une liste. Ne vous inquiétez pas pour nos archives, bien moindre, elles demeurent sur tous supports. Pérav c’est comme la truffe, y’a que les chiens et les porcs pour la trouver. Faut du nez. Elevé dans l’ombre de la lumière.
Olivier Paulin, le jeudi 17 avril 2008.

PERAV PROD ENTREPRISE


Marque déposée en 2002


Péravprod est une entreprise artistique humaine sans statuts sans bureau sans marché sans travail. Désireuse d’une activité à caractère professionnel, d’un patrimoine professionnel.
Nos activités rayonnent dans le domaine de la contre-culture mais le Ministère de la Culture ne nous apporte rien, aucun avenir, économiquement partenaire sans l’être. Pérav prod cherche une candeur.


Péravprod veulent ouvrir un autre marché de l’art avec d’autres règles dans les règles de l’art.

Péravprod est une légende au commun des mortels. Le projet des pérav est de réussir, de réformer la légitimé et la co-propriété des œuvres. Pérav tend à la citoyenneté et à la responsabilité de ses actes. Pérav c’est : des métiers. Péravprod c’est la porte ouverte à l’anti-chambre des métiers de l’art.

Péravprod veut monter son entreprise, après avoir déposé sa marque, son logo, en 2002, par une institution. Pérav est une œuvre d’art, une institution du début du XXI°siècles, sans acquis commerciaux. La synergie des créateurs proposée aux projets pérav est une économie salvatrice éprouvée et approuvée. Le caractère commercial de l’entreprise est fondamental à ma survie de la création. Le Ministère de la Culture s’interroge et s’éloigne de l’exception culturelle française. Péravprod va ouvrir une voie entre perte et fracas. Une tentative est recommandée pour l’histoire de l’art.

La co-production est une constante en Art, mais aujourd’hui, avec la mondialisation, le marché de l’art très réactionnaire à une image, aux enchères très marginales et péjoratives, pour le grand public seul les produits dérivés sont accessibles aux portes feuilles. Bien évidemment il n’est pas dans les mœurs d’acheter une œuvre d’art. L’image associée à la Culture est une contre institution et chacun sait qu’en France, l’institution occupe une grande place dans la production des projets d’artistes. Bien utilisé la culture profite à tout le monde, elle ouvre les yeux. L’art n’est pas attractif, il ne fait ni l’unanimité ni de l’audimat.

Péravprod travaille régulièrement avec des collaborateurs, des partenaires et des institutions. Pérav prod et ses valeurs traite d’une situation qui n’est pas récréative, jusqu’aux tabous. Monter une entreprise c’est une idée nouvelle, car le marché de l’art et les institutions ne produisent qu’un seul art, et le cloisonne, aussi pour ouvrir le champ de travail à toute l’année, monter une entreprise c’est aussi une œuvre d’art. Elle explique et montre incroyablement cette situation. Sortir du moule et enfiler une autre image, une autre casquette juridique, fiscale, d’autres compétences.

Pérav c’est des projets modestes, prétentieux, imprévisibles ou merdiques. Aux nombres de deux à ouvrir les portes, aux nombres de deux à les fermer.
Le champ d’action est la créativité, elle est identifiée en milieu culturel, elle a tendance à prendre des utilisations très élastiques qui tend jusqu’au marché mais qui s’écroule au bout de deux secondes, dans ces conditions nous sommes très peu invités à gérer des projets, aussi nous prenons la discipline des espaces vierges de programmations. Montrer l’exemple par le contre-exemple, c’est adopter un programme, donc le théoriser, et la trajectoire à tenir pour ne pas connaître la débâcle, est de réformer l’art par cette aptitude. La révélation au plus grand nombre par la distribution des œuvres. Revisiter le coût des œuvres, la loi du marché.

Deux aspects de l’entreprise : la durabilité improbable de la créativité permanente. La difficulté à trader les œuvres, à quitter le patrimoine individuel pour une étiquette collective, la marque, le logo, mais qui défend les valeurs des œuvres. La volonté de rayonner par la distribution outre les difficultés à survivre dans le régime commercial et fiscal.
Un état-nation de l’art en France permettrait aux créateurs de s’exprimer plus souvent, sur des sujets sensibles, plus engagés, mieux accompagnés, mieux informés. Une économie réaliste de co-production avec les grands groupes privés ou les grandes institutions pour un rayonnement de la France qui communiquerait mieux. L’économie déloyale des projets et programmes culturels échouent pitoyablement dans un marché de l’art très réac’. Les œuvres produits par les institutions ne s’engagent par toujours à acquérir les œuvres, les Fracs non plus, et pour les privés c’est un hoobie, alors que dire de plus.

Pérav va monter son entreprise, survivre, s’écrouler ou s’envoler et la nature humaine se porte mieux. Une telle expérience exige d’être en bonne santé (la bonne santé de l’entreprise. Produire un dispositif fiscal à la créativité. Matérialiser les projets qui incluent les éléments évidents d’une diffusion distribuée. Produire des œuvres, au prix bas, des œuvres majeures, un rayonnement médiatique, publicitaire, pour une maison-mère, un marché-père.
Pérav’prod ne veux pas constituer un fond, une collection. Les œuvres pérav ne se collectionne pas, elles sont disponibles et indispensables sur le marché. Un des premiers grands projets commerciaux est la vente dans 8 ans de sa marque déposée, son logo, actuellement en inflation.
Pérav est un peu radical, son image, ses membres et son programme n’est pas tendre. Les compétences évoluent ainsi que les moyens mis en œuvres.

Olivier Paulin
PERAVPROD

Spéculoscope


Cher petit Robert,


Mon vœux pour cette année serait de vous suggérer deux mots accompagnés de leur définition. Les mots sont « SPECULOSCOPE » et « PERAV via PERAVPROD ».

Historiquement, PÉRAV : adj. – 1997 ; de pourri. 1. Corrompu populaire d’une précarité ludique avarié. Institutionnels pérav. « Il y a quelque chose de pérav au ministère de la culture », se dit pour dénoncer les scandales et les abus. 2. Appropriation et revalorisation du mot par le groupe bordelais PERAV PROD marque déposée dans l’intention de mettre à jour une archéologie du présent des projets écartés par les associations, les municipalités ou les privés.

Quant au SPÉCULOSCOPE n.m. est un mot de formation savante du latin specula “ lieu d’observation, hauteur ” lui même dérivé de specere “ regarder ”, verbe archaïque ( spectacle, spéculaire) et du grec skopos, de skopein “ examiner, observer ” ( scopie) représenté aussi dans évêque, écueil, septique.
Ce terme d’art désigne un instrument destiné à l’observation des acteurs culturels lorsqu’ils s’observent eux même.
Le mot spéculoscope véhicule les sens ajoutés au verbe intransitif spéculer : “ considérer en esprit, méditer ” (1350), “ créer des théories ” (1690), “ compter dessus pour réussir un projet, obtenir un profit ” (1835)
Le spéculoscope est une introspection commune, au sein de laquelle chaque partie est invitée à écrire, et ainsi à être corrigée.


C.A.C


Centre d’Art Commercial

Un projet ambitieux et éphémère.

Le grand désir de PERAV’PROD : marque déposée en novembre 2002, serait la gestion d’un centre d’art à caractère commercial, bien entendu sur les bases, les méthodes et les fondations de notre tradition Atlantique. Celle des marques déposées, du produit du terroir, de l’AOC.

Basé à Bordeaux.

Le canelé blanc géant en stuc comme enseigne.

Pour la deuxième fois Pérav’Prod fait appel aux services de Agathe Tournier (architecte de proximité), après la réalisation d’un centre d’art en dur évolutif. Les premières fondations semblent nécessaires aux bases de la première pierre posée, même en stuc, même en CEC.

Dépôt de la marque Pérav’ Prod



Selon la théorie dite de l’unité de l’art, toute création de forme ou de dessein nouveau peut bénéficier de la protection définie par la loi du 11 mars 1957 sur la propriété littéraire et artistique : tout objet industriel caractérisé par une esthétique particulière est en effet considéré comme une création artistique, quelle que soit son installation.

Pérav’ Prod dépose donc une idée, pas nouvelle mais à renouveler, l’action artistique alternative. Pérav’ Prod est un gang organisé autour de la production d’enjeux artistiques. Quand l’activité est une forme, parce qu’elle a un dessein : créer des axes de production esthétiques divergents.

Nous déposons les droits de la marque Pérav’ Prod.

Le doute peut surgir sur ce procédé, comme il a surgi souvent sur la nature des activités de Pérav’ Prod.

Pérav’ Prod est une organisation ultra libérale, soucieuse de garantir son adaptabilité aux mutations du monde dans lequel elle existe. Pérav’ Prod veut être compétitive.

Pérav’ Prod ou comment ne pas coller à une éthique réputée intègre.

Cette marque sera déposée en collaboration avec une institution artistique d’envergure, grâce à des fonds publics. Le jeu est pervers, mais bien moins que ce jeu qui consiste à nous faire croire que tout est possible si on a des ambitions dites raisonnables.

Pérav’ Prod fabrique un monde, parallèle et logique.

Pérav’ Prod a construit sa propre logique en fonction de ses objectifs et en étant toujours attentive au monde dans lequel elle existe, qu’elle traite dans son entier, et non de manière parcellisée.

Pérav’ Prod est une marque futuriste, profilée, intuitive. Et régionale.